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Sic Itur Ad Absurdum

11 Sept 2004

Jeudi matin, Montpellier-Paris, Paris-Madrid. Vendredi soir, Madrid-Paris, Paris-Montpellier. Deux jours dans les aéroports et une grande insatisfaction par rapport aux services d’Air France et des Aéroports de Paris (ADP).

A l’aller, tout va bien, les avions m’ont pas de retard. C’est normal, c’est le matin. Je constate seulement que l’habituel repas chaud à bord de l’A320 Paris-Madrid, comme pour tous les vols internationaux, a été remplacé par un ridicule plateau repas froid.

Arrivé à Paris, CDG, terminal D, je dois me rendre au terminal F pour embarquer sur mon vol vers Madrid. Je m’avance vers la porte d’embarquement, et je tombe sur un bonhomme d’ADP qui me demande ma carte d’embarquement. Je me dis "tiens c’est nouveau ça", et je lui montre ma carte. J’avance. 10 mètres plus loin, les détecteurs à métaux. Il faut de nouveau sortir la carte d’embarquement soit. Par contre enlever ma veste qui n’a rien de métalique dans les poche, je n’en ai pas envie. "Enlevez la quand même monsieur". "Non". Je passe. Ca sonne… Bon ben ils ont du changer leurs machines parceque je n’ai sur moi que ma ceinture, mes lunettes, ma montre et mon portefeuilles. Ca n’a jamais sonné depuis 2 ans que je passe par ce terminal. "On vous avait dit de tout enlever monsieur, enlevez vos chaussures". "Pas question". Et puis quoi encore, connard ? J’enleve ma montre, mes lunettes, mon portefeuilles. Je passe. Ca passe.
Ca passe mais j’ai quand même droit
à la fouille. Pourquoi puisque ça n’a pas sonné ? Bref…. Et puis mon sac qui m’attend sur une table plus loin avec un bonhomme qui veut l’ouvrir. "Allez y ouvrez j’ai rien à cacher". Il ouvre, il mate, il referme, me le donne, je m’en vais.
Au retour, rebelotte, au terminal D cette fois. Alors j’enleve ma montre, mes lunettes et ma ceinture… ça sonne toujours. "Enlevez vos chaussures". Lui aussi ? Non mais on leur donne des consignes vraiment stupides… J’enlève mon portefeuilles. Ca ne sonne plus. Intrigué, j’examine mon portefeuilles pour trouver la source du problème, le bitonio metallique qui me fait sonner. Et bien, je dois me résoudre à l’évidence, la seule chose en métal dans mon portefeuille, c’est la puce de ma CB! Oui, la puce de ma carte banquaire! Et c’est ça qui sonne! Ca n’avait jamais sonné tout ça avant, et maintenant ça sonne ! Ils ont mal réglé leur machines, qui sont maintenant ultra-sensibles, et on doit en faire les frais! rah, ça m’énerve!
Et puis ça sert à quoi de faire ce contrôle avec ces détecteurs de métaux, sachant que dans le terminal F, il suffit de prendre l’ascenseur à droite en entrant (bien caché, certes!) pour arriver dans une autre zone de l’aéroport… si on peut sortir par là du terminal, on peut aussi y entrer, et passer outre les détecteurs! C’est con hein ?
A Montpellier et à Madrid, ça sonne pas, mais on peut pas non plus rentrer dans la salle d’embarquement sans passer par les détecteurs. Et puis, entre nous, dans mon sac -qui a passé avec succès le contrôle aux rayons X et le contrôle manuel- j’avais du feu et un rasoir… c’est pas un peu plus dangereux qu’une CB ça ? Oh, imaginez, des piles vendues en duty-free qu’on crame dans les toilettes avec des allumettes, on qu’on ouvre avec une lame de rasoir, ça peut pas foutre le feu à l’avion ça ? J’espère que les terroristes n’ont pas trouvé le moyen d’utiliser ce genre de choses…
Et puis ça sert à quoi de faire 4 contrôles du billet ? Oui parceque après le bonhomme avant les détecteurs et ceux des détecteurs, il y a encore la borne d’embarquement (là où on coupe le billet en deux)
et l’entrée de l’avion! Autant n’en faire qu’1 seul: à l’entrée de l’avion, et puis basta! On perd du temps, on perd du temps… mais il n’en ont rien à battre!

On perd encore plus de temps quand il y a un retard! Car si le vol de retour Madrid-Paris n’a eu que 40 minutes de retard (sic) au décollage pour cause de "créneau de décollage retardé", celui de Paris-Montpellier en a eu plus de 2H! Et c’est pénible tant de retard, surtout quand on a le ventre vide à cause d’AF qui a décidé de nous servir 3 minables crackers salés au lieu de notre repas chaud sur le col Madrid-Paris. Avant on avait un repas chaud sur les vols internationaux (je sais, je radote!) et le choix entre "sucré" ou "salé" sur les vols nationaux. Maintenant on a droit à du salé sur les vols internationaux, et sur les vols nationaux, quoi donc ? dwa ?
Donc, on a eu 2H de retard. On devait décoller à 20H45, et on est parti à 23H, parcequ’il y avait une "fuite de la pompe" à machinchouette. De ce côté là, le seul reproche à leur faire c’est le manque d’informations: d’abord embarquement différé de 20 minutes, puis on embarque et on nous annonce 10 min plus tard un problème technique sans nous donner d’approximation de la durée que ça va prendre pour réparer. 20 min plus tard on nous dit qu’il y en a encore pour 40 minutes. Puis ils nous font débarquer. A partir de là, on nous a donné à manger et à boire, le personnel à été sympa, bref rien à redire.

Pour conclure, les mecs aux contrôles de sécurité d’ADP, c’est des cons. Air France se fout royalement de notre gueule en réduisant les prestations tout en augmentant les prix des billets! Le personnel à bord des avions est toujours aussi aimable et serviable…

à Montpellier le 11/09/2004

• 962 mots • #voyages #société
6 Sept 2004

Les habitants de la côte atlantique en Floride ont découvert, dimanche 5 septembre au lever du jour, un spectacle de dévastation. Le cyclone Frances s’est en effet abattu sur les côtes durant la soirée et la nuit de samedi. Le cylone a poursuivi sa route à travers le centre de la région, déclarée sinistrée par le président George W. Bush. (…) Il a été ramené par le Centre national des ouragans (NHC) basé à Miami, à la catégorie 1 sur l’échelle Saffir-Simpson qui compte cinq niveaux. (…) Au total, près de 6,3 millions d’habitants vivent dans la région concernée. Tous les aéroports de la région sont fermés. Les autorités fédérales se préparent à envoyer des équipes de secours dès que le gros de la tempête sera passé, pour mener des opérations de recherche, distribuer des équipements médicaux et de la nourriture. Le Monde - Depeche AFP - 05/09/04

Il s’agit en effet du plus gros cyclone depuis des années. Il est actuellement sur la Floride (USA) et fait un ravage en détruisant tout sur son passage. Nous apprendrons certainement dans quelques jours qu’il a également fait un carnage en vies humaines.

Le problème, c’est qu’il s’appelle Francés. Les catastrophes naturelles ont des noms espagnols - ne me demandez pas pourquoi - et Francés signifie en espagnol… Français. Autrement dit, le cyclone s’appelle Français.

Une catastrophe, qui va couter des millions à cause des dégâts matériels qu’elle produira, qui va briser des centaines de vies en détruisant des maisons, qui va détruire la végétation, tuer des animaux, et surtout tuer des êtres humains s’appelle Français !
Pourquoi l’appeller comme ça, pour insinuer que les français souhaitent nuire à ce point au peuple américain ? pour montrer que les français sont, depuis la 2ème guerre d’Irak, les ennemis de l’Amérique ?

Je trouve cela scandaleux, et je m’étonne qu’un incident diplomatique n’ait pas encore éclaté, que personne ne s’insurge contre autant de betise. Qu’avons nous fait pour mériter ce déferlement de haine venant de cette partie détestable de l’Amérique qui n’est que la contradiction de ce qu’elle prétend incarner ? Nous avons refusé d’aller faire une guerre en Irak pour fournir leur pétrole et leur indépendance vis à vis de l’Arabie Saoudite aux USA, nous avons refusé de fermer les yeux sur les mensonges et les escroqueries de l’administration soumise au complexe militaro-industriel actuellement au pouvoir. Et pour tout cela cette bande de fachos manipule le peuple américain et le dresse contre la France.

C’est pitoyable et il n’y a rien à ajouter sinon que ceux qui ont pris la décision d’appeler ainsi ce cyclone ne sont que des connards. Connards !

Et si on appelait la prochaine catastrophe naturelle que subira la France Estados Unidos ou America ?

Allez, pour se consoler: il n’y a pas que Francés qui dans le coin actuellement, et l’autre s’appelle Ivan… CQFD.

à Montpellier le 06/09/2004

• 488 mots • #actualité #météo
5 Sept 2004

Le réseau «edonkey» est sans aucun doute le réseau de P2P le plus répandu dans le monde. Les sites qui fournissent tutoriels, ressources, téléchargements, plug-ins, astuces, forums, etc. existent par milliers, et dans toutes les langues. Cependant, la question la plus souvent posée dans tous les forums e-donkey confondus est la suivante «Comment faire pour télécharger plus vite ?». Cet article a pour but de répondre à cette question.

NB: cet article a été mis à jours plusieurs fois. Le texte devenu obsolète est barré. Le nouveau texte est en italique.

NB 2 : le téléchargement de fichiers protégés par les droits d’auteur est illégal. Cet article a pour but de vous expliquer les aspects techniques de la configuration d’une connexion internet et d’un logiciel informatique pour l’accès à un réseau de P2P eDonkey/eMule. Il ne vous incite en aucun cas à télécharger des fichiers de manière illégale.

Pour les pressés, voici d’abord une version courte qui résume toutes les étapes pour bien exploiter le réseau eDonkey/eMule, puis, pour ceux qui veulent comprendre «le pourquoi du comment» et pour ceux qui n’arrivent pas à effectuer les procédures décrites dans la version courte, la version longue qui détaille toutes les étapes.

Sommaire
     Partie 1: La version courte
     Partie 2: La version longue
          1. Choix du client
          2. Paramétrage de la connexion Internet
                    A. Ouverture des ports dans le Firewall
                    B. Redirection des ports par le routeur
                    C. Attribution d’une IP fixe
                    D. Test
          3. Paramétrage du client
          4. Choisir le serveur
          5. Bien utiliser le logiciel
          6. (Annexe) Partager pour mieux télécharger ?
          7. (Annexe) Sécurité et filtrage des serveurs



<h1>La version courte</h1> <p>

  1. Choisir un bon client. Sous Windows, le meilleur client est actuellement eMule. Sous Linux et sous Mac OS X, le meilleur client est aMule. Téléchargement direct : [Mac OS X] (Panther et Tiger UB) ; [Linux].
  2. Choisir un bon serveur. Je vous conseille de télécharger une liste à jour des meilleurs serveurs. Il s'agit d'un fichier ".met" à insérer dans e/aMule : [rechercher un fichier .met] [liste de serveurs fiables]. Dans le logiciel, vous pouvez trier les serveurs par nombre de connectés ou par nombre de fichiers disponibles et vous connecter au premier ou au deuxième de la liste.
  3. Utiliser une IP locale statique. Vous ne devez pas être connecté en DHCP (sauf si votre routeur est capable d'assigner toujours la même IP à un périphérique en fonction de son adresse MAC). Il vous faut donc une IP locale statique. La procédure est décrite ici : [Mac OS X] [Windows XP] [Windows Vista]
  4. Rediriger les ports. Choisissez d'abord une plage de 3 ports non-utilisés par un autre service : p. ex. 8080-8082. Rendez vous dans l'interface d'administration de votre routeur et redirigez ces ports en TCP et en UDP vers l'adresse IP locale de l'ordinateur sur lequel e/aMule sera utilisé (étape précédente). Pour connaître la procédure à suivre, reportez-vous au manuel de votre routeur ou allez voir le site PortForward qui décrit en image la procédure pour de nombreux routeurs. Pour vérifier que cela fonctionne, lancez e/aMule et effectuez ce test ou celui-ci.
  5. Configurer le logiciel en fonction de la bande passante disponible. A titre d'exemple, dans aMule, les paramètres pour une connexion 10 Méga download / 1 Méga upload sont les suivants :
    Réception: 0 (= illimité)
    Emission: 40
    Allocation de slots: 30
    Max de sources par fichier > Limite dure: 1500
    Limites de connexion > connexions maxi: 3000
    Nouvelles connexions maxi par 5 secondes: 50
    Taille du tampon: 1.080.000
    Taille de la file d’attente d’émission: 2000 (voire moins)
  6. Bien utiliser le logiciel. Reportez vous à la section #5 ci-dessous.



<h1>La version longue</h1> <p>

#1 - Choix du client

Le choix du client est une étape importante: choisissez un client, et n’en changez plus. «Client» par opposition à «serveur» désigne le logiciel qui vous permet d’accèder au réseau edonkey. Les clients les plus connus sont eDonkey2000 et eMule, il en existe cependant d’autres comme Shareazaa (que je déconseille vivement) ou mldonkey/mlmac sur OSX, ou (ces deux logiciels sont morts et enterrés) l’excellent aMule qui est développé sur plusieurs plateformes. eDonkey2000 porte le nom du réseau, et pour cause, c’est «son» réseau, cependant c’est un logiciel vieillissant que moins en moins de monde utilise abandonné. eDonkey est mort ! Ses développeurs l’ont récemment abandonné, par peur des représailles de la MPAA et RIAA.

Je vous recommande donc tout naturellement le meilleur: eMule. Vous pourrez le trouver ici : http://www.emule-project.net/. Cependant, il existe de nombreux “mods” pour eMule, c’est à dire des logiciels tiers qui reprennent les fonctions de eMule pour en rajouter de nouvelles. Attention à cs logiciels: ils modifient le coeur du programme, et ça peut aussi bien être bénéfique que catastrophique. Si vous n’êtes pas un “bidouilleur” dans l’âme, et que vous n’avez pas envie de vous embêter avec ça, prennez la version normale d’eMule.

[Explication technique]
Quand je dis que le résultat de l’utilisation des mods pour emule peut être «catastrophique», je veux dire que ces logiciels dérivés peuvent engendrer des débits très lents, ne pas pouvoir se connecter sur certains réseaux, ou carrément ne pas fonctionner. Il y a plusieurs raisons à cela. 1) eMule est un logiciel développé par de nombreuses personnes très compétentes et testé par une immense communauté d’utilisateurs ; ce n’est pas le cas de tous les mods qui peuvent avoir été élaborés «à la va-vite». 2) Certains mods se présentent comme des alternatives à eMule, qui permettent de «booster» les vitesses de transfert. Comment peuvent-ils accélérer les transferts ? En modifiant le coeur d’eMule pour le rendre plus «agressif». Certains de ces logiciels vont même jusqu’à dissocier l’upload du download, ou à permettre à l’utilisateur de désactiver complètement l’upload. Conséquence : les serveurs sérieux les bannissent. Si votre client est banni, vous ne pouvez pas vous connecter au serveur et vous ne pouvez pas télécharger.

Si vous êtes sous Linux ou Mac, mon choix se porte tout naturellement vers l’excellent aMule (disponible pour PPC et x86). Pour Mac, téléchargez la version CVS: c’est par ici.

N’oubliez pas de mettre à jour votre logiciel de temps en temps. Les nouvelles versions se succèdent en général assez rapidement dans le monde du P2P.

#2 - Paramétrage de la connexion internet

Ce que vous devez savoir, c’est qu’il faut «nettoyer» la route entre le serveur et vous, le client. Choisissez donc les ports que vous allez utiliser dès maintenant. Par défaut, il s’agit des ports 4661 TCP et 3000 UDP. Je vous conseille de changer: il est de notoriété publique que ce sont des ports de P2P… il vaut mieux changer ! Je prendrai ici comme exemple les ports 8000 à 8005 TCP et 8006 à 8010 UDP.

[Explication technique]
Beaucoup d’opérateurs bloquent les ports par défaut des logiciels P2P. Un utilisateur peut donc configurer ton ordinateur et son routeur de manière correcte, être toujours en LowID, et s’arracher les cheveux en ne trouvant pas d’où vient le problème, avant de se rendre compte que le port est bloqué par le provider. Plus incidieusement, certains providers ne bloquent pas le port, pour faire croire à l’internaute que tout va bien, mais le brident, ce qui a pour effet de réduire considérablement les vitesses de transfert. Et puis les providers peuvent aussi suivre le trafic sur ce port, pour savoir quels sont leurs abonnés qui utilisent les réseaux de P2P ; en changeant de port, le suivi est beaucoup plus difficile. Bref, changer les ports par défaut n’est pas obligatoire, tous les providers ne les filtrent pas, mais dans le doute ça ne coûte rien de le faire.


A) OUVERTURE DES PORTS DANS LE FIREWALL
Vous devez en premier lieu paramétrer votre firewall, si vous en avez un (c’est recommandé !), pour autoriser toutes les connexions à eMule, entrantes et sortantes, sur les ports que vous avez choisis.

  • Pour Windows, reportez-vous au manuel de votre Firewall. Vous pouvez aussi consulter le site Firewall.net.
  • Pour Linux, allez voir sur Léa Linux ou Firewall.net.
  • Pour Mac OS X, sous réserve d'avoir installé un logiciel tiers, allez dans le menu Pomme > Préférences Système > Partage > (onglet) Coupe-Feu > Nouveau... > Remplissez les champs (avec les ports à rediriger).


B) REDIRECTION DES PORTS PAR LE ROUTEUR

Nous allons maintenant parler de la configuration des routeurs. Si vous êtes connecté directement à internet (= sans routeur), vous pouvez passer directement à la section #3.

De plus en plus de monde se connecte à internet par wi-fi, donc en passant forcément par un routeur. Les routeurs font aussi office de firewall et bloquent par défaut les connexions entrantes vers votre ordinateur. Quand vous vous connectez à un serveur avec eMule, le serveur vous «ping», c’est-à-dire qu’il vous demande «êtes vous bien là?», et votre ordinateur ne peut pas lui répondre qu’il est bien là, car le routeur a intercepté et bloqué le «ping» qui lui était destiné.
Tout cela est géré par une série de règles appelées «les politiques NAT». Pour plus de renseignements à ce sujet ou si vous utilisez une LiveBox Sagem, vous pouvez lire la partie sur la mise en place du «port forwarding» dans l’article sur Airport et la Livebox.

[Explication technique]
Pour faire simple, voici une explication sommaire. Un «routeur» a pour but de permettre à plusieurs ordinateurs de partager la même connexion. Par exemple, vous pouvez avoir chez vous votre ordinateur de bureau, votre portable et l’ordinateur des enfants connectés simultanément à internet. Lorsqu’un de ces ordinateurs tente d’accéder à un site internet, il «parle» au serveur et lui dit: «envoie moi, s’il te plaît, le contenu de ce site que je veux visiter». Le serveur lui envoie le contenu du site, parce qu’il l’a demandé. Dans le cas du P2P, le système est différent: l’ordinateur ne demande rien, il se contente de reçevoir (techniquement c’est exact, même si la formulation très schématique et la vulgarisation du mécanisme peuvent amener à penser que cette dernière information est inexacte). Le serveur envoie donc l’information vers le routeur, mais le routeur le sait pas s’il doit l’envoyer vers l’ordinateur de bureau, le portable ou l’ordinateur des enfants, précisément parce qu’aucune de ces machines n’a sollicité l’information. C’est à ce stade qu’intervient la «redirection des ports». Imaginez que vous construisez une route entre le routeur et, par exemple, votre portable. Au début de cette route, vous placez un panneau indiquant «Pour les données provenant du P2P, c’est par ici !». Ainsi, les données téléchargées par votre logiciel de P2P sont automatiquement envoyées par le routeur vers l’ordinateur désigné, en l’occurrence le portable. Rediriger les ports revient -entre autres- à indiquer au routeur la route sur laquelle il doit envoyer les informations reçues, celle qui aboutit au logiciel P2P. Comment savoir qu’une information doit aboutir au logiciel P2P ? Simplement en ordonnant au logiciel P2P de communiquer sur un ports déterminé. Ainsi, toutes les informations transitant par ce port arriveront à destination. Pour reprendre la métaphore de la route, on pourrait imaginer un immense péage, suivi de nombreux panneaux indiquant plusieurs routes ayant des destinations différentes. La route 1 aboutit à l’ordinateur de bureau, la route 2 au portable et la route 3 à l’ordinateur des enfants. Dans notre exemple, il faudra donc que l’information passe par la route 2: il faudra rediriger le port n°2. Pour finir, une dernière précision: le routeur est assez hermétique dans son langage. Il utilisera plus volontiers des «adresses», c’est-à-dire des suites de nombres du type 121.0.0.2 ou, que des nombre intelligibles tels que «portable» ou «ordinateur des enfants».

Tout ce qui est dit ci-dessus est également valable si vous n’avez qu’un seul ordinateur, dès lors que vous êtes connecté en wifi… Je sais, ce n’est pas logique (en fait si, mais on a dit qu’on ferait simple). Cependant, si vous n’avez qu’un seul ordinateur, vous pouvez démilitariser (DMZ) votre routeur pour diriger tous les ports vers l’IP locale de cet ordinateur. Je déconseille de réaliser cette opération, sauf si c’est absolument nécessaire, car cela revient à ouvrir l’accès depuis l’extérieur –Internet– à des services non définis, ce qui est potentiellement dangereux. Les routeurs bloquent en effet le traffic depuis les ports non redirigés ; rediriger tous les ports revient à tous les ouvrir. Il vaut mieux, dans ce cas, avoir un bon firewall logiciel.

Lorsque le «ping» n’arrive pas à destination, c’est soit que le port n’est pas rediriger (= la route est obstruée), soit que la redirection est mauvaise (= l’information n’a pas emprunté la bonne route).

La conséquence immédiate de l’échec du ping est l’attribution d’un LowID par le serveur à votre client. Pour résumer: LowID = ça télécharge très mal, HighID = ça télécharge très bien. Il faut donc éviter à tout prix d’avoir un LowID. Certains serveurs - les meilleurs- vont même jusqu’à refuser toute connexion aux clients ayant un LowID.

Pour éviter tout cela, il faut paramétrer son routeur. Reportez vous à son manuel pour savoir comment vous connecter au logiciel d’administration. Pour les routeurs Netgear par exemple, il faut lancer son navigateur internet et se rendre à l’adresse http://192.168.0.1, puis taper admin comme login et password comme mot de passe. Pour les LiveBox, c’est http://192.168.1.1/ avec «admin» comme nom d’utilisateur et mot de passe par défaut. Si vous avez perdu le manuel (c’est bête !), allez faire un tour sur le site PortForward.com qui décrit la procédure (captures d’écran à l’appui) pour de nombreux routeurs.

Une fois rendu dans le logiciel d’administration de votre routeur, vous allez devoir «rediriger le port par défaut d’eMule», autrement dit vous allez paramétrer votre routeur pour qu’il sache que toutes les connexions qui se font sur un certain port sont destinées à votre ordinateur, et qu’il ne faut pas les bloquer (cf. les explications ci-dessus et la métaphore des routes).

Reportez vous encore une fois au manuel de votre routeur pour savoir comment paramétrer la redirection de port ou «port forwarding» (ou «port-mapping» ou «port triggering» ou «politiques NAT», etc… le nom de cette fonction peut changer selon les constructeurs). Une fois que vous aurez trouvé, utilisez les valeurs des ports que vous avez choisis: ici, ports 8000-8005 en TCP et 8006-8010 en UDP. Le tiret (-) entre les ports signifie que tous les ports entre les deux désignés, et y compris les deux désignés, seront redirigés. Il s’agit d’une «plage» de ports. A noter que cela n’a strictement rien à voir avec le port utilisé par le serveur. La confusion vient du fait que bon nombre de serveurs connus utilisent le même port (4661) que celui par défaut d’e/aMule. Vous devez rediriger le port choisi dans les paramètres de votre client, pas le port du serveur !

Il faut répéter cette dernière information. On peut lire bien trop souvent que l’utilisateur doit rediriger le port indiqué par le serveur. C’est une ineptie ! Choisissez un port, comme vous le sentez, et n’en changez plus. Ne faites pas attention au port utilisé par le serveur (et malencontreusement indiqué dans la liste des serveurs, pour la plus grande confusion des débutants), il n’a aucune importance pour ce qui nous occupe.

Ne vous laissez pas embrouiller par l’apparente complexité de ces paramétrages: vous devez spécifier les ports à ouvrir (voir ci-dessus) et l’adresse IP vers laquelle le flux doit être redirigé. L’IP l’adresse assignée par le routeur à votre ordinateur (dans le cas des Netgear c’est par défaut une adresse comprise entre 192.168.0.2 et 192.168.0.9, reportez vous au manuel de votre routeur pour connaitre la configuration appropriée une fois de plus ; cf. les explications plus haut: cette adresse permet d’identifier un ordinateur au sein de votre réseau). Cette adresse IP est appelée «adresse interne» ou «IP WAN» (Wifi) ou «IP LAN» (ethernet). Elle est invisible depuis l’extérieur (depuis internet), et c’est cette invisibilité qui vous protège et fait office de firewall.


C) ATTRIBUTION D’UNE IP FIXE

Nous avons redirigé les ports utilisés par e/aMule vers notre ordinateur identifié par son adresse IP sur le réseau local. Le problème c’est que la plupart des routeurs grand public sont configurés par défaut pour faire office de serveurs DHCP, c’est-à-dire qu’ils assignent une adresse IP aléatoire aux périphériques qui se connectent, en fonction des adresses disponibles. Et les systèmes d’exploitation (Windows, OS X, la plupart des distributions Linux) sont configurés par défaut pour se voir assigner à chaque connexion une adresse IP par un serveur DHCP.

Il faut donc faire en sorte que l’ordinateur sur lequel tourne e/aMule se voit toujours assigner la même adresse IP, celle vers laquelle les ports sont redirigés. Il y a pour cela 3 méthodes.

1. La première méthode consiste à désactiver le serveur DHCP du routeur et à paramétrer le réseau entier en IP fixes. Je vous déconseille cette méthode, sauf si vous savez que c’est la seule qui convient (dans ce cas, vous êtes un expert en réseaux, et vous n’avez pas besoin de lire ceci…).

2. La deuxième méthode consiste à paramétrer le routeur pour qu’il assigne toujours la même adresse IP locale W/LAN à un ordinateur identifié par l’adresse MAC (rien à voir avec les Apple Macintosh) de sa carte réseau. Les résultats de cette procédure étant parfois aléatoires (et donc pas très fiables), je vous conseille de l’éviter sauf, encore une fois, si vous savez ce que vous faites.

Pour les routeurs NetGear, par exemple, il faut aller dans l’interface d’administration (http://192.168.0.1) > Wireless Settings > Setup Access List.

Pour obtenir l’adresse MAC de votre périphérique, vous pouvez consulter ce site ou :

  • sous Windows : Démarrer > Exécuter > Tapez "cmd" (sans les guillemets). Dans la fenêtre qui s'ouvre, tapez ipconfig/all.
  • sous Linux : ouvrez un terminal et tapez sudo ipconfig.
  • sous Mac : menu Pomme > Préférences système > Réseau > double-cliquez sur la connexion active (identifiée par une pastille verte) > onglet AirPort (connexion Wifi) ou Ethernet (connexion Ethernet).

3. Méthode conseillée. Il s’agit de paramétrer votre ordinateur pour qu’il demande toujours la même adresse IP locale au routeur lorsqu’il s’y connecte. La procédure est la suivante:

  • sous Windows : allez voir le site PortForward pour [Windows XP] ou [Windows Vista] ou [Windows NT/2000/98/ME]
  • sous Linux : utilisez le centre de configuration de votre distribution ou consulter les forums Linux (il y a plusieurs méthodes, notamment 1) en configurant iwconfig ; 2) en éditant /etc/networking/interfaces (K/Ubuntu) ; 3) en créant un script de connexion qui utilise toujours la même adresse, p. ex. ifconfig up)
  • sous Mac OS X : Allez dans le menu Pomme > Réseau > double-cliquez sur la connexion active (identifiée par une pastille verte) > (onglet) TCP/IP. Recopiez la valeur en face de "Routeur". Placez le menu déroulant "Configurer IPv4" sur Manuellement. Entrez l'adresse IP désirée dans le champ de texte en face de "Adresse IP". Recopiez l'adresse du routeur dans les champs en face de "Routeur" et Serveurs DNS. Appliquez les changements. La procédure est aussi décrite ici : [Mac OS X]


D) TEST
Pour tester si cela fonctionne, vous pouvez effectuer ce test.

#3 - Paramétrage du client

Vous pouvez laisser l’assistant, au premier lancement du logiciel, définir pour vous les valeurs adaptées à votre connexion. Cela fonctionne en général assez bien (eDonkey, eMule). Dans certains cas, ça fonctionne très mal (aMule) et l’assistant définit des valeurs beaucoup trop basses pour votre connexion.

De plus, il faut savoir que l’ADSL en France est différent de l’ADSL dans la plupart des autres pays du monde (inclus d’Europe): il est moins cher et plus rapide. Et les assistants n’ont pas évolué avec l’augmentation des débits de l’ADSL. Cet article a été écrit en septembre 2004, et il est mis à jour aujourd’hui en décembre 2005. En un an, la situation a beaucoup évolué, et la vitesse moyenne d’une connexion ADSL n’est plus entre 256Kbs et 1Mbs, mais entre 8 et 18 Mbs. C’est l’ADSL ‘Max’ qui est arrivé !

Je veux donc vous donner quelques indications précises sur les valeurs à insérer. Je prendrai l’exemple d’aMule. Gardez à l’esprit que vous devez adapter les valeurs données à votre connexion (elles sont là à titre indicatif, pour vous donner une base de comparaison), et que celles-ci seront les mêmes quel que soit le client que vous utilisez (sauf peut être les données «core»).

Base de référence:
J’utilise une connexion 8Mbs en débit descendant (download) et 1Mbs en débit ascendant (upload).

Données dans aMule:
Connexion > Limites de la bande passante

Réception: 0 (= illimité)
Emission: 40
Allocation de slots: 30

Emission+allocation doit être un peu inférieur à la capacité d’upload de la connexion, pour pouvoir continuer à utiliser d’autres logiciels qui nécessitent une connexion internet, sans s’arracher les cheveux. L’allocation des slots est très importante, puisque si le débit est trop bas, le logiciel ne gèrera pas efficacement les files d’attente. C’est même à ce titre plus important que la vitesse d’émission.

Connexion > capacités de la ligne
Ce n’est que pour les stats, données impertinentes.

Max de sources par fichier > Limite dure: 1500
Limites de connexion > connexions maxi: 3000

Pour ceux deux valeurs, on peut mettre un peu moins, ça ne nuira pas. Il ne faut cependant pas tomber dans l’extrême des valeurs par défaut qui sont souvent ridicules (genre 500 connexions… clairement insuffisant si on a 15 téléchargements en cours).

Tweaks centraux
Nouvelles connexions maxi par 5 secondes: 50
(Très important, par contre ne pas mettre beaucoup plus, sinon ça serait contre productif, et adieu la bande passante)
Taille du tampon: 1.080.000
Taille de la file d’attente d’émission: 2000 (voire moins)

Si vous avez une connexion différente…

Pour calculer les valeurs à placer dans «Émission» et «Réception», il faut prendre les caractéristique de bande passante de votre ligne, en MégaOctets, les multiplier par 1000, les diviser par 8, et leur soustraire 20% de leur valeur.

Exemple : j’ai 10 Mégas de bande passante.
10 * 1000 = 10.000
10.000 / 8 = 1250
1250 - 20*1250/100 = 1000
La valeur à insérer dans e/aMule est 1000.

Exemple : j’ai 24 Mégas de bande passante.
24 * 1000 = 24.000
24.000 / 8 = 3000
3000 - 20*3000/100 = 2400
La valeur à insérer dans e/aMule est 2400.

Comment savoir si mes réglages sont corrects ?

Trois cas de figure qui posent problème peuvent se présenter :
1) Ca ne télécharge pas assez vite
2) Ca télécharge trop
3) Tout va bien, mais on pourrait mieux faire

Dans le premier cas, la vitesse de vos téléchargements sera très basse. Vous le remarquerez tout de suite. Cela peut venir du manque de sources des fichiers téléchargés (v. plus bas) ou d’une mauvaise redirection/ouverture des ports (v. plus haut) ; mais cela peut aussi venir d’un mauvais paramétrage. Conclusion : si votre vitesse de téléchargement ou d’envoi vous apparaît vraiment trop basse, et que c’est systématique (quel que soit le fichier téléchargé), vous devez revoir vos réglages. Solution : augmenter les valeurs présentées ci-dessus.

Dans le second cas, vous téléchargez/envoyez trop ! Votre bande passante est saturée. Faites le test suivant : si vous arrivez à naviguer sur Internet normalement, c’est que tout va bien. Si une fois e/aMule allumé les pages deviennent beaucoup plus longues à charger, c’est que vous avez u problème de bande passante. Solution : baissez les valeurs présentées ci-dessus.

Dans le troisième cas de figure, votre vitesse de téléchargement/envoi vous satisfait, et votre bande passante n’est pas saturée. Mais peut-être est-il possible de faire mieux ? Vous devrez pour cela optimiser vos réglages. Pour optimiser les réglages, il faut faire la chose suivante :

Augmenter un peu les valeurs, vérifier si la bande passante est saturée (difficultés à charger les pages Web).
- Si oui : revenir aux anciennes valeurs, vos réglages sont optimaux !
- Sinon : augmenter encore un peu les valeurs, et recommencer le test…

#4 - Choisir le serveur

Le choix du serveur est très important: il en existe des milliers, et seulement une dizaine de bons parmi eux.

Vous pourrez trouver la liste des meilleurs serveurs en cherchant sur Google ‘Maurice OCB’ et en téléchargeant le fichier best-server.met (ou un nom approchant). La liste .met de Gruk est également fiable (elle remplace désormais celle de Maurice) : [Liste de Gruk des meilleurs serveurs].

Cependant, si vous ne souhaitez pas vous encombrer avec ça, 1 seul serveur vous suffit: le meilleur. Il se chargera de mettre automatiquement votre liste à jour, avec des bons serveurs pour la plupart. Attention: en 2005, la MPAA et la RIAA sont passées à l’offensive contre le réseau eDonkey. Ils ont fait 2 vilaines choses: 1) émission de «fakes» (le titre du fichier ne correspond pas à son contenu, ce que vous ne pouvez savoir qu’après l’avoir téléchargé), 2) création de faux serveurs afin de récupérer les adresses IP des gens qui s’y connectent. Le serveur eDonkey le plus célèbre s’appelle Razorback II, ils ont créé des serveurs Razorback III, Razorback IV, etc… Dans ces conditions, je vous conseille vivement de désactiver la mise à jour automatique de la liste des serveurs, de sélectionner manuellement quelques serveurs sûrs, et de ne vous connecter qu’à ces serveurs.

Les deux meilleurs serveurs (et ils sont sûrs) sont Razorback II, dont l'adresse est 195.245.244.243 et le port par défaut le 4661, et son petit frère à l'adresse 195.245.244.244 sur le port 3000.

Les serveurs Razorback furent fermés le 22 février 2006, suite à une saisie du matériel par les autorités belges. Une action en justice avait en effet était intentée contre Razorback par les associations de majors. Plusieurs serveurs fiables viennent remplacer Razorback. Il n’y a plus d’énorme serveur de référence, mais quelques serveurs fiables de taille suffisante pour continuer à télécharger comme si de rien n’était. Je vous conseille ainsi:
DonkeyServer No1 62.241.53.2 4242
Byte Devils 64.34.165.203 5306 (a également été fermé)
Mais aussi les autres «DonkeyServer», Chez Toff (idem), etc.

Vous pouvez rendre ces serveurs «persistants» ou «statiques» depuis votre client: celui-ci se connectera à ses serveurs automatiquement, et ne les effacera jamais de la liste.

#5- Bien utiliser le logiciel

Là on entre dans ce qui est vraiment intéressant, car même si vous avez suivi à la lettre les conseils de configuration des 8765 sites web qui traitent du sujet, vous ne connaissez probablement pas les astuces expliquées ci-dessous.

Ne téléchargez pas trop de fichiers à la fois. Avec une connexion ADSL vous pouvez télécharger 5 fichiers à la fois, avec 200 sources pour chacun et 1000 connexions en tout. Au dessus de 5 fichiers, la vitesse de téléchargement sera réduite (sans rentrer dans les détails je peux dire que 1) la vitesse est divisée en fonction du nombre de fichiers: dans une situation idéale si vous avez une capacité de 10 kbs et 2 fichiers, vous aurez une bande passante de 5 kbs par fichier, si vous n’en avez qu’un seul en téléchargement, sa vitesse sera de 10 kbs… logique. 2) votre upload sera réduit, ce qui ralentira le téléchangement (plus de détails ci-dessous). 3) si vous avez 1000 connexions au maximum, 200 sources par fichier, 5 fichiers, tout va bien, mais si vous avez 10 fichiers, ça ne fera plus que 100 sources par fichier… Un an après la version originale de cet article, pour les raisons expliquée ci-avant, je vous conseille d’augmenter ces valeurs si vous avez une connexion ADSL rapide (entre plusieurs Mb/s). Pour ma connexion 8Mbs, je télécharge en général entre 10 et 20 fichiers simultanément.

Téléchargez des fichiers avec beaucoup de sources. En effet, rien de sorcier à tout cela: si 3 personnes possèdent le fichier en question, vous n’arriverez jamais au bout si sa taille est supérieure à quelques Mo ; si 300 personnes ont ce fichier, ça ira déjà beaucoup mieux ! Ainsi, si vous cherchez un vieux film de années 50 sorti en DVD et rippé en DivX, vous aurez beaucoup de mal à l’obtenir, par contre si vous cherchez la dernière version de Photoshop, alors là dans la journée ça sera plié… Dans la plupart des clients, quand vous lancer une recherche, plus le nom du fichier est bleu (ou vert, ou même rouge pour certains… rbef, tout sauf noir !), plus celui-ci a de sources. Les fichiers dont le nom reste noir sont donc à proscrire.

Définissez correctement les paramétres de l'upload. C’est le plus important et c’est ce que beaucoup de gens oublient. Alors, souvenez vous: quand vous envoyez un partie d’un fichier à quelqu’un, vous aurez beaucoup plus de facilités pour obtenir des parties de ce même fichier de lui (il s’agit d’un système de «crédits»: tu me donnes un peu d’un fichier, tu obtiens des crédits de moi, et si tu as des crédits de moi, je te donne un peu de mes fichiers). Les fichiers sous eDonkey sont transmis par blocs: le fichier est découpé et vous prennez un bloc chez quelqu’un, un autre bloc chez quelqu’un d’autre, etc. Vous même pendant ce temps, vous transmettez les blocs en votre possessions à d’autres utilisateurs. Par conséquent, si vous voulez accélérer le partage de ‘Adobe Photoshop’, n’augmentez pas que la priorité de téléchargement, mais augmentez aussi aussi la priorité de partage !
Je répète une fois pour que ça soit bien clair: plus vous donnerez de Photoshop, plus on vous donnera de Photoshop ! Pour accélérer au maximum le téléchargement d’un fichier, suppimez ou mettez en pause tous les autres téléchargements, et videz votre dossier partagé (celui qui stocke les fichiers que vous mettez à disposition du réseau) pour n’y laisser que le fichier à télécharger rapidement.
De la meme manière, réglez convenablement et une bonne fois pour toutes les limites de votre upload et de votre download (voir ci-avant pour ces paramétrages).

Ne partagez pas beaucoup de fichiers à la fois. Pour les raisons d’upload expliquées ci-dessus, contentez vous de partager les fichiers que vous êtes en train de télécharger et les fichiers que vous avez téléchargés depuis quelques jours. Ne mettez surtout pas en partage votre disque dur externe qui contiene 5000 MP3, 100 divX et 300 logiciels… Si tout le monde respectait cette consigne, le réseau serait au moins 5 fois plus rapide (non, ce n’est pas une blague !). N’oubliez pas que quand vous donnez d’un fichier, vous obtenez des crédits, et que grâce à ces crédits vous pouvez obtenir du même fichier. Il est donc inutile d’obtenir des crédits d’un utilisateur qui ne partage aucun fichier que vous voulez (logique…). A l’inverse, il est utile d’obtenir des crédits de personnes téléchargeant les mêmes fichiers que vous: ils vous donneront ce qu’ils ont et que vous n’avez pas, alors que vous leur donnerez ce que vous avez et qu’ils n’ont pas.

Patientez et n'interrompez pas les téléchargements. Si vous lancez vos téléchargements et que vous restez devant l’écran pour voir ce que cela donne, attendez vous à de mauvaises surprises… en effet, vous ne verrez rien pendant selon toute probabilité plusieurs heures ! Le réseau eDonkey fonctionne sur le principe de la file d’attente: le nouveau venu est placé tout en bas et il monte au fur et à mesure des départs, et la roue tourne. Par conséquent: lancez des téléchargements, et laissez votre ordinateur allumé et connecté pendant plusieurs heures d’afilée (12 heures pour un divx, c'est honnête! Avec l’augmentation des débits, disons, 5 heures ?). Si vous vous déconnectez, à votre reconnexion vous serez placé en bas de la file d’attente, alors que vous étiez en haut en train de télécharger, ça serait dommage ! (sans entrer dans les détails: ce n’est vrai que pour les longues déconnexions, donc pas de souci si votre connexion Wanadoo fait sa «déconnexion des 24 heures».)

Apprenez à exploiter les A4AF. Le réseau eDonkey est ainsi construit, on ne peut obtenir qu’une seule partie d’un seul fichier, depuis le même utilisateur au même moment. Il est impossible de télécharger depuis le même utilisateur des parties de 2 fichiers différents. Prennons un exemple. Vous avez 10 fichiers: A, B, C, D, etc. Vous examinez les sources de ces fichiers, et constatez que l’utilisateur «azerty» est dans la liste des fichiers A, B et C. Cependant, il ne vous donne que des parties du fichier A, pour les fichiers B et C, il est marqué comme source inactive. Mais voilà, le fichier A est le dernier Harry Potter, qui ne manque pas de sources (sic), alors que le fichier B est un opéra de Mozart que peu de monde possède (re-sic). Vous pouvez demander à l’utilisateur «azerty» de basculer du fichier A vers le fichier B. Pour cela, clic droit sur le fichier, et utilisation de l’option du menu déroulant «Mettre tous les A4AF sur ce fichier». Tous les utilisateurs affectés à un fichier différent du fichier B, mais qui ont des parties utiles du fichier B, seront automatiquement redirigés vers le fichier B qui verra sa vitesse de téléchargement sensiblement augmentée.

#6 - Annexe: partager pour mieux télécharger ? (technique)

C’est une question qui revient de manière récurrence: faut-il partager des fichiers pour télécharger plus vite ? Voici la réponse.

Réponse 1: Plus on partage, plus on télécharge vite. Mais plus on partage, moins on télécharge vite.

Remarquez que cela rappelle un peu le syllogisme «Plus y’a d’gruyère plus y’a d’trous, mais plus y’a d’trous moins y’a d’gruyère, donc plus y’a d’gruyère moins y’a d’gruyère !». C’est tellement vrai…

Règle générale: Dans un réseau edk (eDonkey), un pair ne peut obtenir d’un autre pair qu’une seule partie d’un seul fichier à la fois.

Il suffit d’ajouter quelques mots à la première réponse pour mieux comprendre:
Réponse 2: Plus on partage d’un fichier, plus l’on peut obtenir de ce même fichier. Mais plus l’on a de fichier, plus le partage se disperse, et moins les fichiers en cours de téléchargement en profitent.

Illustration: Je donne du fichier A à des utilisateurs X, Y et Z. Chez eux, j’obtiens des crédits. Ces crédits me servent à obtenir d’eux des parties de fichiers que je télécharge. Partant de ce postulat, 2 hypothèses: 1) je n’ai que le fichier A en partage, 2) j’ai 3000 fichiers en partage, dont le fichier A.

Première hytpohèse.
Si je n’ai que le fichier A en partage, et que je suis en train de télécharger ce fichier, cela veut dire deux choses: 1) toutes les personnes qui m’envoient de ce fichier en possèdent au moins une partie (non, c’est pas forcément évident…); 2) je ne peux envoyer que le fichier A, d’où le fait que toutes les personnes vers qui j’upload demandent le fichier A.

Il y a donc coïncidence entre l’upload et le download, sur le fichier A. Je gagne des crédits utiles, auprès d’utilisateurs possédant des parties du fichier A, c’est-à-dire que je pourrai utiliser ces crédits pour obtenir des parties du fichier A.

Deuxième hypothèse:
Je partage 3000 fichiers. Par un bête concours de circonstances, ce sont les fichiers B, C et D qui sont actuellement en cours d’upload. J’obtiens des crédits auprès des utilisateurs qui téléchargent ces fichiers. De là, deux sous-hypothèses: 1) ils ont aussi le fichier A ; 2) il n’ont pas le fichier A.

Dans le premier cas, tout va bien: j’obtient des crédits que je vais pouvoir réutiliser pour télécharger, ils sont utiles. Dans le second cas, les crédits que j’obtiens sont inutiles puisque je ne peux pas les réinvestir pour obtenir de mes pairs des parties du fichier A !

Il en ressort qu’il ne faut pas partager trop de fichiers.

On voit tout de suite la solution: ne partager que les fichiers que l’on est en train de télécharger. On est ainsi sûr que les sources d’envoi et de réception coïncideront. Mais une telle attitude va à l’encontre de la philosophie du P2P.

Il existe donc une autre manière de gérer les partages: définir des priorités. Cela se passe dans la «Fenêtre des fichiers partagés» (icône tiroirs bleu) dans aMule. Cette fenêtre présente la liste des fichiers actuellement en partage (qu’ils soient également en téléchargement ou pas). un clic droit sur un fichier fait apparaître un menu déroulant. Dans ce menu déroulant, il y a une section «Priorité» qui peut être réglée sur: Très basse, Basse, Normale, Haute, Très haute, Release, Auto.

Le principe est le suivant: plus la priorité est haute, plus le fichier sera échangé. Plus la priorité est basse, moins le fichier sera échangé. L’option «Release» correspond à la priorité maximale: elle est à choisir dans le cas d’un fichier nouveau sur le réseau, qui doit être diffusé rapidement, et qui ne possède actuellement que très peu de sources. On comprend ainsi que pour résoudre le problème, il faut mettre en priorité «Très haute», voire «Release», les fichiers en cours de téléchargement, et en priorité plus basse (ou auto) les autres fichiers.

Réponse définitive: Pour accélérer la vitesse de téléchargement, il faut augmenter la priorité des fichiers que l’on est en train de télécharger, pour que leur envoi vers les pairs soit préférentiel à l’envoi d’autres fichiers.

#7 - Annexe: Sécurité et filtrage des serveurs

Depuis quelques temps, le réseau eDk est la cible d’attaques malveillantes des majors de l’industrie musicale et cinématographique. Ces attaques se manifestent sous diverses formes. Une des formes les plus pernicieuses est la mise en oeuvre de «faux» serveurs. Lorsque vous vous connectez à l’un de ces serveurs, votre adresse IP est automatiquement enregistrée : vous êtes fiché et votre droit à la vie privée baffoué. Les «faux» peuvent être facilement identifiés : lorsqu’on effectue une recherche sur le réseau eDk depuis l’un de ces serveurs, aucun résultat n’est retourné. Le problème est qu’une fois que vous vous serez rendu compte que vous êtes connecté à un «faux» serveur, le mal sera déjà fait. Il devient donc de plus en plus nécessaire d’éviter de se connecter à ces serveurs.

1) Filtrage des serveurs. Les logiciels eMule (Windows) et aMule (Mac, Linux) contiennent un système de protection intégré, qui vous permettra d’éviter toute connexion aux serveurs malveillants. Pour activer ce système, il faut procéder comme suit:
- Aller dans les préférences du logiciel, section Sécurité.
- Cocher la case Filtrer les serveurs (eMule) ou Activer le filtrage des IP (aMule).
- Entrer l’adresse suivante dans le champ de texte Mise à jour à partir d’URL (eMule) ou Mise à jour d’IPFilter au démarrage (aMule) : http://www.bluetack.co.uk/config/nipfilter.dat.gz
- Cliquer sur le bouton Charger (eMule) ou Mettre à jour maintenant (aMule) – Patienter : la liste fait un peu plus de 2 Mo.

Une option vous permet également de choisir le Niveau de filtrage. Le niveau de filtrage devrait toujours être égal à 127. Les listes de serveurs (comme celle indiquée ci-dessus), sont des fichiers texte contenant des règles ; chaque règle doit être formulée de la manière suivante : IPs range , Access level , Description. IP range indique la ou les adresse(s) IP à bloquer ; Access level indique s’il faut bloquer ou autoriser les connexions sur cette IP ou sur cette plage d’IP. Par défaut, les listes définissent une valeur inférieure à 127 pour les adresses à bloquer et une valeur supérieure à 127 pour les adresses à autoriser. Le nombre 127 est donc le seul, qui doit coïncider dans la liste des IP à bloquer et dans les préférences d’e/aMule.

2) Mise à jour de la liste des serveurs. La deuxième chose à faire est de désactiver la mise à jour automatique de la liste des serveurs depuis des sources qui ne sont pas sûres, et activer la seule mise à jour depuis des sources sûres. La marche à suivre est la suivante :
- Aller dans les préférences du logiciel, section Serveurs
- Décocher la case Mise à jour de la liste des serveurs à la connexion à un serveur
- Décocher la case Mise à jour de la liste des serveurs à la connexion à un client
- Cocher la case Mise à jour de la liste des serveurs au démarrage ; puis cliquer sur le bouton Liste. Dans la petite fenêtre qui s’ouvrira, entrer l’adresse d’une liste de serveurs sûre, p. ex. http://www.gruk.org/server.met ou http://peerates.net/peerates/trueservers.met

3) Brouillage du protocole. Certains fournisseurs d’accès brident les taux de transfert d’e/aMule, ou empêchent tout simplement la connexion aux serveurs en refusant de faire circuler les données issues de ces logiciels. Pour remédier à ce problème, il faut cocher la case Activer le brouillage du protocole (eMule) dans la section Sécurité des préférences du logiciel.

4) Identification sécurisée. Chaque client sur le réseau eDk est identifié par une chaîne de caractères unique, appelée user hash. Cette chaîne permet d’identifier les clients et de mettre en oeuvre le système de crédits de téléchargement (v. plus haut, annexe 6). Par défaut, elle est diffusée en clair. Mais il est possible de la chiffrer à l’aide d’un système de clé publique et de clé privée. Pour activer le système de chiffrement, il faut cocher la case Utiliser l’identification sécurisée dans la section Sécurité (aMule, anciennes versions) ou Connexion (aMule, versions récentes) des préférences du logiciel.

C’est à peu près tout, bon téléchargement !

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Rédigé à Montpellier le 04/09/2004
mis à jour le 11/12/2005 à Paris
mis à jour le 12/04/2005 à Montpellier
mis à jour le 14/05/2007 à Strasbourg
mis à jour le 28/07/2007 à Montpellier
mis à jour le 10/09/2007 à Paris
mis à jour le 27/09/2007 à Strasbourg

• 7039 mots • #internet #informatique #sécurité #p2p #réseaux
31 Août 2004

Ce tutoriel a pour but de montrer comment créer une icône ronde utilisable sur votre ordinateur (MacOS X de préférence) qui représente le drapeau d'un pays. J'ai choisi le drapeau français pour cette démonstration. Pour créer cette icône, vous aurez besoin d'Adobe Photoshop.

Si vous êtes prêt, lancez Photoshop et commençons.

 

#1 - Création du drapeau
Créez un nouveau document (Fichier > Nouveau), choisissez pour cela des dimensions appropriées (un drapeau est rectangulaire), par exemple 400x230. Dans le menu "Contenu de l'arrière plan", choisissez Blanc.

</p>
image
 
A l'aide de l'outil de sélection rectangulaire (touche M) selectionnez une zone représentant le tiers de la zone d'étition en largeur. Définissez la couleur de premier plan: bleu (RVB 0/0/102) et appliquez-la à la selection en utilisant l'outil Pot de peinture (touche G).
ATTENTION: vous devez absolument utiliser un code couleur reconnu par les standards du web. Pour cela cochez la case "Couleurs Web uniquement" dans la fenêtre de selection de la couleur, comme dans l'illustration ci-contre. Vous verrez que le nombre de couleurs possibles diminue de manière dramatique...
image
 

Répétez la même série d'opérations à droite de la zone de travail pour faire le rouge du drapeau français (RVB 255/0/0). Fusionnez le cas échéant les calques (Calque > Aplatir l'image) et enregistrez votre travail (Pomme/Ctrl + S).
L'illustration ci-contre montre l'image que vous devriez obtenir après avoir suivi les indications ci-dessus.

image

 

#2 - Extraction du contenu
Pour faire une forme "ronde", vous devez extraire une partie circulaire du drapeau que vous venez de créer. Faites un clic long sur l'icône de l'outil de sélection dans la barre d'outils de Photoshop et selectionnez "Outil Ellipse de sélection" dans le menu déroulant qui s'ouvre. Dans les propriétés de l'outil (double clic sur l'icone dans les vieilles versions de Photoshop ou directement dans la abrre de propriétés en dessous de la barre de menus dans les dernières versions), selectionnez Style: Proportions fixes. Votre selection sera un cercle et non pas une ellipse.

image
Selectionnez une partie de votre zone de travail de manière à avoir au centre du cercle le blanc du drapeau, et sur les bords le bleu et le rouge. Vous obtiendrez une forme similaire à celle de l'image présentée en début de ce document, sans les ombres et reliefs.

 

#3 - Création d'un nouveau document
Une fois la selection faite, copiez la (Edition > Copier), créez un nouveau document (Fichier > nouveau) sans changer les dimensions automatiquement déterminées par Photoshop à partir de votre sélection mais en n'oubliant pas de choisir Transparent dans le menu déroulant "Contenu de l'arrière plan". Une fois le nouveau document créé, copiez votre sélection (Edition > Copier).

</p>

 

#4 - Application des calques
Pour créer les ombres et reliefs, il faut utiliser des calques. Ouvrez pour cela la fenêtre d'application des styles de calques (Calque > Style de calque > Ombre interne).

image

Calque Ombre interne
L'ombre interne permet de mieux distinguer la forme circulaire de notre image. En effet, si votre cercle se détache parfaitement de l'arrière plan c'est parceque cet arrière plan est une série de carrés blancs et gris imbriqués et générés par défaut par Photoshop pour simuler un fond transparent. Si vous aviez appliqué un fond blanc à votre image, vous n'auriez pas eu l'impression qu'il s'agissait d'un disque remplis de bleu-blanc-rouge, mais de deux croissants de lune bleu et rouge face à face. Vous pouvez manipuler les différents réglages possibles pour voir ce que cela donne, quand vous aurez essayé plusieurs possibilités vous pourrez appliquer les paramètres utilisés pour élaborer l'image de ce tutoriel.

 

Paramétrez donc le calque d'Ombre interne avec les données suivantes:
- Mode de fusion: Produit
- Couleur: noir
- Opacité: 20%
- Angle: 120°
- Distance: 5 pixels
- Maigri: 0%
- Taille: 5 pixels

image

Calque Biseautage et Estampage
Dans la partie gauche de la fenêtre des calques, à côté du nom des calques, vous trouverez une case à cocher. Celle du calque Ombre interne est déjà cochée, les autres sont décochées. Cochez celle du biseautage et estampage pour appliquer cet effet. Il permet de donner un effet de relief dans le bord inférieur de l'image, lui donnant ainsi un effet de profondeur et une forme plus "sphérique". Appliquez les réglages suivants ou modifiez les selon vos gouts:
- Style: biseau interne
- Technique: lisser
- Profondeur: 40%
- Direction: haut
- Taille: 10 pixels
- Flou: 10 pixels
- Angle: 120°
- Elevation: 30°

Calque Satin
Le calque Satin permet ici d'augmenter la lumière en haut et en bas de l'image, comme des projecteurs placés aux poles d'une sphère. Vous pouvez encore une fois appliquer les propriétés suivantes au calque ou choisir de les modifier à votre guise:
- Mode de Fusion: produit
- Opacité: 10%
- Angle: 90° ou -90°
- Distance: 180 pixels
- Taille: 40 pixels

 

#5 - Modification de l'éclairage
Pour donner une touche finale, et une impression de "vue par en haut", nous allons modifier l'éclairage de l'image en appliquant une lumière tamisée de haut en bas, de manière à iluminer la première moitié de l'image.

Appliquez le filtre d'éclairage (Filtre > Rendu > Eclairage) avec les valeurs suivantes:
- Style: Projecteur tamisé
- Type: Omnidirectionnel
- Intensité: 50
- Propriétés: -41/-36/-8/-44
- Texture: sans

Placez le projecteur:
- Son centre doit se trouver horizontalement au milieu de l'image et verticalement dans les 2/10 de l'image en partant du haut (à peu près).
- Agrandissez le clercle qui délimite l'éclairage de manière à ce qu'il soit circonscrit aux deux sommets inférieurs du carré qui délimite la zone dans laquelle se trouve votre image.
L'opération est délicate car vous devez réaliser le placement du projecteur manuellement. Aidez vous de l'illustration ci-contre, de l'aperçu en direct (case à cocher), et ... faites le au feeling !
image

 

#6 - Enregistrez votre travail
Enregistrez votre fichier au format PSD (Photoshop) qui conserve tous les effets appliqués à l'image dans Photoshop et si vous voulez l'utiliser sur internet, enregistrez une copie dans le format de votre choix (je vous conseille personellement le PNG-24 qui donne d'excellents résultats de rendu, dans tous les cas pour le Web vous serez limité à 3 formats principalement: PNG, JPEG, GIF, à vous de voir).

à Montpellier le 31/08/2004

• 1267 mots • #informatique #graphisme
29 Août 2004

J’avais un iPod de Apple, le célèbre baladeur MP3. C’était un vieux, un des première modèles. Et puis un jour il est tombé en panne, et j’ai du en acheter un autre. Au bout d’une semaine il a fonctionné de nouveau, mais c’était trop tard, j’avais le nouveau. Mon nouvel iPod est de la série 4G. Un iPod avec les 4 boutons en dessus de la molette. Il est plus fin et plus léger que le vieux, il peut contenir 20 GO de données. Bref, à première vue, il est mieux.

Les pistes de lecture de mon ancien iPod, je les connaissais par coeur. Quand je marchais avec mes écouteurs sur les oreilles, mon iPod à la ceinture dans la housse livrée avec le baladeur, il me suffisait d’appuyer sur le bouton "Suivant" au travers de l’étui, sans avoir besoin de sortir d’iPod ni d’avoir recours à la télécommande, pour accèder à la chanson suivante. C’était bien pratique. Mon nouvel iPod avec ses boutons en dessus de la molette ne réagit pas au travers de son étui. Donc je suis obligé de le sortir de la housse, et j’aime pas ça ! Alors j’ai acheté un autre étui, qui celui-ci permet d’appuyer sur les boutons sans décrocher l’appareil de la ceinture. Cependant le clip est très rigide, et c’est assez dur de l’accrocher, surtout avec 1 seule main comme j’ai l’habitude de faire…

Mon nouvel iPod est livré avec un socle, un "dock". Le principe est simple: on branche le socle à l’ordi, et on pose le baladeur sur le socle. C’est très pratique et plus rapide que de manipuler à chaque fois les fils. Cependant, Apple a changé la prise pour l’adapter au dock. Ce n’est plus une fiche Firewire normale, mais une fiche "maison". Du coup, ce n’est plus pratique du tout ! En effet, l’iPod sert aussi de disque de stockage, en plus de baladeur MP3, donc si je veux amener un DivX à un ami, je peux le mettre sur l’iPod et une fois arrivé chez lui avec mon balladeur, le brancher sur son ordinateur pour le transfert… avec l’ancienne version de l’iPod c’était très pratique, mais avec la nouvelle, à cause de la prise "maison", il faut aussi se trimballer le cable ! bref, un 0 pointé pour Apple de ce point de vue là !

Les boutons de mon nouvel iPod sont "tactiles": ils ne s’enfoncent pas, ils détectent les pressions des doigts. Mais je trouve qu’ils réagissent très mal… par exemple le bouton "lecture" sert à 3 choses: lire un morceau quand l’iPod est en pause, mettre en pause quand il est en train de lire un morceau, et finalement éteindre l’appareil. Pour les deux premières fonctions il suffit d’une pression normale sur le bouton, alors que pour mettre en veille, il faut une pression longue. Quand on essaie d’éteindre l’iPod en faisant une pression longue sur le bouton, une fois sur deux on met le morceau en pause, il faut alors appuyer une nouvelle fois pour relancer la lecture, et encore une fois pour finalement éteindre l’appareil. Encore une fois, ce n’est pas pratique !

L’iPod se synchronise avec l’ordinateur, PC ou Mac, par le biais du logiciel iTunes. Mais Apple a bridé ce logiciel: on peut envoyer des morceaux depuis l’ordinateur vers l’iPod mais pas récupérer sur l’ordinateur des morceaux de l’iPod. Je n’ai donc pas pu récupérer les morceaux de mon vieil iPod pour les mettre sur le nouveau, j’ai perdu beaucoup de données !

Maintenant, j’ai un Mac, un PowerBook G4. J’ai téléchargé le logiciel shareware iPodRip qui permet d’importer les morceaux de l’iPod sur l’ordinateur, et je l’ai utilisé avec le nouvel iPod pour mettre sur le Mac les morceaux que j’avais récupéré depuis l’achat de ce nouvel iPod. J’ai eu le malheur de laisser iTunes "gérer mes playlists". Ce logiciel crée un répertoire dans lequel il copie tous les MP3, jusque là pas de problème. Le problème c’est qu’il le fait de la manière suivante: récupération des tags Artiste, Album et Titre du morceau. Il crée un répertoire du nom de l’artiste dans lequel il crée un répertoire du nom de l’album dans lequel il place le fichier MP3 qu’il renomme en ne laissant que le nom du morceau pour nom de fichier. Bref, tant qu’on utilise iTunes pas de problème, mais si on veut changer, il faut rétablir le nom originel des fichiers manuellement. Et quand on a 4000 morceaux…

Donc, si je peux vous donner un conseil: ne laisse pas iTunes gérer vos fichiers directement, mettez les tous au même endroit et ajoutez les à votre bibliothèque dans le logiciel, mais qu’il ne le fasse pas lui même ! Vous allez vous, ce n’est pas terminé: j’ai décidé hier de récupérer mon ancien iPod, puisque je venais juste d’installer iPodRip, et de transférer ses morceaux sur mon Mac. Je l’ai fait… malheur ! Les doublons, beaucoup de doublons… ! Oui, car comme au début je pensais mon ancien iPod totalement foutu, j’ai retéléchargé des morceaux pour les mettre sur le nouveau, et forcément je n’ai pas fait exactement les mêmes listes de lecture (vous arrivez à vous souvenir de 4000 chansons de mémoire, vous ?). Quand j’ai importé le contenu du vieil iPod j’ai eu droit à des morceux présents 4 ou 5 fois… quel gaspillage ! Par exemple un morceau était dans "novembre 2003", mais aussi dans "best of 2003" et dans "les 25 morceaux les plus écoutés" (généré par iTunes automatiquement), comme dans "variété française" et "jacques brel"… Ca devient carrément incompréhensible parfois !

J’ai finalement utilisé des AppleScripts pour iTunes de manière à éliminer les doublons (et aussi du disque dur, car iTunes n’efface pas les fichiers par défaut, il les supprime des listes de lecture!).
Vous trouverez votre bonheur, si vous êtes dans le même cas que moi, sur ce site.

à Montpellier le 29/08/2004

• 994 mots • #apple #hardware #loisirs #musique #culture
23 Août 2004

J’ai pas grand chose à dire alors je vais gueuler un peu sur les boites informatiques, et pour aujourd’hui on va taper un peu sur Microsoft (comme pour pas changer…) et sur Apple.

Apple d’abord car je viens d’acheter mon premier Mac. D’ailleurs je suis en train de rédiger cette note dessus: le clavier est beaucoup mieux que celui de mes 2 PC, et l’écran au format panoramique 16/9 est une merveille. Et puis aussi OS X, le système d’exploitation, qui est très stable, ergonomique, simple, beau, intelligent et rapide. Et en plus on sent que c’est un Unix: quand je copie un fichier de 3 GO de mon disque dur local vers mon disque dur amovible par firewire, je peux faire autre chose sans ralentissement: il y a une vrai gestion du multitâche! En plus mon PowerBook est léger, beau, silencieux, très plat, etc … bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Cependant, puisque j’ai décidé de gueuler, il va bien falloir trouver quelque chose: et bien c’est sur Quicktime que j’ai décidé de taper aujourd’hui. Quicktime c’est bien: on clique sur une icone d’un fichier divx, ça s’ouvre, et on peut mate le film. Bref, c’est comme Windows Media Player sous Windows. Cependant, on a beau chercher, on ne peut pas lire de film en mode plein écran, on est obligé de se farcir la fenêtre du soft! pourtant win media player le fait bien lui, il suffit de double-cliquer sur l’image, et hop ça passe en plein écran! Et bien non, le Quicktime quand on clique il aime pas et il met le film en pause… Comment faire alors ? C’est Apple, c’est c’est pas compliqué… il suffit de sortir votre CB et de passer par l’applestore pour débourser 20 euros et passer en version enregistrée de QT. Même pas de fichier à télécharger, après la transaction Apple nous donne un serial qu’il suffit d’entrer dans QT pour dévérouiller ses fonctions cachées. C’est pas de l’abus ça ? franchement… ne pas pouvoir lire un film en plein écran sans avoir à payer… Enfin, je vais pas trop me plaindre parcequ’en ce qui me concerne j’avais besoin d’acheter la version complète pour pourvoir exporter des séquences.

Après avoir tapé sur Apple, on peut aller voir un coup du côté de Microsoft… ah non! je ne vais pas cracher une fois de plus sur XP en disant que c’est instable, que Billou veut conquérir le monde, etc… rien à battre de tout ça. J’ai envie de parler de MS Office qui m’a couté 550 euros et qui bug et qui me gonfle…

En effet, j’ai paramétré la langue par défaut du modèle: espagnol. La langue de tous les styles: espagnol. La langue globale du document et la langue de tous les sous-styles dans mon fichier dérivé du modèle.

Mais rien n’y fait, quand après avoir utilisé un style de titre (titre 1, titre 2, titre 3, etc) j’appuie sur ((Entrée)) pour passer à la ligne suivante et commencer à entrer le texte du paragraphe, Word se remet logiquement sur le style "Normal", avec la bonne police, les bonnes marges et co… sauf la langue! Cet idiot repasse systématiquement en français! Et pas moyen de faire comprendre à cette foutue machine que tout ce que je tape dans ce fichier est en e-s-p-a-g-n-o-l ! Il veut rien savoir l’animal, il refuse catégoriquement de comprendre ! Je dois remettre manuellement la langue par défaut sur espagnol à chaque nouveau paragraphe! Et comme parfois j’ai 10 paragraphes de 3 lignes à la suite, c’est lourd ! (oui, oui, je ne fais pas de gros patés de texte comme dans mon blog… normal c’est sérieux là!).

Et l’aide de Word elle est vraiment moisie: le compagnon office de Word 2002 PC est très intelligent: il a toujours compris les questions que je lui posais, et a toujours donné la bonne réponse, mais le compagnon Office de Word 2004 Mac, c’est un pur lobotomisé, il entrave que dalle! bref, après 20 minutes d’énervement devant le manifique écran de mon mac, j’ai fini par lire ce terrible texte qui disait grosso-modo (mais non t’es pas grosse Germaine, je parle pas de toi!) "Word il est très futé, il s’adapte tout seul comme un grand à la langue de votre clavier et applique cette même langue au correcteur orthographique de votre document!". Mon dieu qu’il est con… je vais devoir taper avec un clavier QWERTY pour accéder au correcteur espagnol ? Imbécile!

En plus, c’est pas pour dire mais mon mac il a un gros défaut de ce point de vue là: il a un vrai clavier franco-français du fin fond de l’Auvergne au pinard qui tache: pas moyen de faire un accent sur un O, un A ou un I, ou même la tilde de Espana (oui, elle y est pas, ben je viens de vous le dire, on peut pas le faire, du moins sans s’exploser les poignets toutes les 20 secondes à faire des combinaisons de Pomme+alt+f8+up+fn+maj+mettre_un_doigt_dans_l’oreille+mettre_un_pied_derrière_la_tête!!). Donc là Word il est paramétré, et j’y ai passé un temps fou… quand je tape espana il me le met l’accent, et tout ça automatiquement, et pareil quand je tape ‘d’ il me met ‘derecho’, etc, etc, ça va très vite de taper des abréviations comme ça! Seulement, ça ne marche que quand la langue du document est l’espagnol, parceque quand je tape ‘d’ avec la langue par défaut français, ça met ‘droit’, et pas ‘derecho’, donc je me retrouve avec un mot français en plein milieu de monde texte espagnol! grrr…

Vivement que la dictée vocale fonctionne efficacement…!

à Montpellier le 23/08/2004

• 957 mots • #société #informatique #microsoft
22 Août 2004

Ahhh !! J’ai fini de paramétrer mon blog ! Il est tout beau, il est tout bleu ! J’espère que la présentation est plaisante, en tout cas elle est sobre et claire ! Mais… il y a un bandeau de pub en haut ! Rahhh c’est pas possible ça, il faut toujours qu’on nous mette de la pub !

NB: ce texte a été le premier de mon blog en kit mis en place grâce à un prestataire de blogs gratuit. Je le laisse tel quel, mais sachez que quand je parle de "blog" dans ce texte, je ne fais pas référence à ce site, mais à mon premier blog, le gratuit, le plein de pub !

Tu surfes sur internet pour trouver un site qui te permet de créer le tien, tu trouves Lycos qui offre un espace gratuit. Tout content tu t’inscris, tu balances sur le FTP toutes tes pages HTML que tu travailles depuis 15 jours sur Dreamweaver, et quand appuies sur ((Entree)) après avoir fébrilement tapé l’URL de ton site dans la barre d’adresse de ton Internet Explorer que tu as customisé avec YahooBar, GoogleBar, BumbassBar, AdvertisingBar, UselessBar et FUbar et qui te prends la moitié de la hauteur de ton écran, ta page d’accueil se charge. Magnifique ! Tiens… j’avais pas vu ça, ce petit machin bleu sur le côté ! C’est quoi ? Allez je vais cliquer dessus pour voir… rah ! pas eu le temps de cliquer ! un truc a surgi au milieu de mon écran m’offrant d’acheter un pack de 20 boites de viagra pour le prix de 19 avec un prix HT sans les frais de ports dans une cyber-boutique Made in China… et je peux pas le fermer ! Non… je peux pas, je le sais bien. Quand même, je sais reconnaître un vulgaire popup, ces machins qui surgissent de partout quand on visite un site porno ou de warez, ces machins qui en ouvrent 3 quand on en ferme 1, ces trucs qui se plancent sur l’écran de manière à ce que les boutons de fermeture et de réduction de la fenêtre soient inaccessibles au click de la souris, ces horreurs qui imitent des fenêtres de dialogue de Windows pour t’inciter à cliquer sur OK… Non, ce n’en est pas un ! Ou alors c’est un vicieux ! un new-age ! car celui là l’a pas de cadre, il n’est pas dans uine fenêtre ! On ne peut pas le fermer, même pas faire un click-droit dessus, on ne peut que subir !

Bon… ça y est, les émotions sont passées. J’ai eu ma dose de pub, je vais pas sortir de chez moi car je vais machinalement ouvrir ma boite aux lettres pour y trouver une dizaine de feuilles de choux publicitaires, je vais pas sortir de chez moi car il y a plein d’affiches de partout, dans la rue, aux arrets de bus, dans le métro… je vais allumer la télé… euh… non c’est pas une bonne idée, le Monsieur de TF1 a bien expliqué dans Le Monde que ses émissions ne servaient qu’à mettre le téléspectateur en condition, le préparer à subir la "petite page de pub"… 2 pour le prix d’un, 50% de réduction, gagnez des points, grattez ici, gagnez une Twingo, un set de casserolles inox et 6 mois en pension complète à La Courneuve… c’est pas pénible ? Ah… vous êtes d’accord avec moi ! merci. je préfère…

Allons… il ne faut pas sombrer dans la déprime… changez vous les idées, et puisque vous êtes devant votre ordinateur, discutez par internet avec vos amis, lancez ICQ ou MSN, et essayez d’ignorer le bandeau de pub en bas, ou relevez vos e-mails et ignorez les 872 spam pour répondre aux 4 e-mails intéressants que vous avez reçu !

Mais surtout, surtout… ne piratez pas de musique ! Enfin, si, piratez à gogo, on s’en tape après tout, il n’ont qu’à pas vendre de la merde @ star’ac à 200 balles le CD, mais ne téléchargez pas avec Kazaa ! Prennez quelque chose de propre, par exemple une version d’e-mule opensource, car le Kazaa il est mignon mais il installe une demi-douzaine de gentils spywares sur votre ordinateur, et bien entendu on ne peut pas les dégommer sans bouziller Kazaa… ces bestioles c’est comme des morpions: ça s’incruste dans votre ordi, ça s’accroche pour pas qu’on puisse désinstaller, et ça vous suce le sang, ça bouffe un max de ressources système et ça balance allègrement des bandeaux de pub de partout sur votre ordi, et cerise sur la choucroutte, ça grapille plein d’informations sur vous de manière à être spammé plus efficacement de ce tas de merde de spam. Non mais sérieusement, comment un informaticien peut-il programmer un programme comme Gator ? Sérieux… je réfèrerais être le mec qui a foiré son code dans Win95 et qui a fait apparaitre un bel écran bleu "kernel panic" lors de la présentation officielle par Billou qu’un membre de cette pitoyable équipe de pollueurs qui ose sortir des logiciels parasite tels que celui-ci. J’ai envie de dire "la pub aux chiottes", mais aux chiottes c’est bien connu la pub nous colle au cul (désolé, mais ça rime!) avec les magasines qu’on paye 50 balles pour avoir 200 pages dont 100 de pub.

Donc finalement, on va pas bouger. On va fermer les yeux, et on va réfléchir un peu. Ca sert à quoi toute cette pub ? Ca sert à faire connaitre les produits et à inciter les pigeons… pardon, les consommateurs… à acheter. Franchement, quand vous relevez votre boite e-mails que vous avez depuis 4 ans et dont vous avez laissé l’adresse en clair, sans le salvateur tag NOSPAM dans les forums, newsgroups, sites web et co, après 1 mois de vacances à Petaouchnok, et que vous voyez ((Téléchargement de 2832 messages)), sachant que 99,9% sont du spam, dites moi, franchement, y a-t-il la moindre chance que la société PornRox, éditrice du site www.trucporno.com, et qui vous a envoyé le 1456 ème e-mail pendant votre mois de vacances, parvienne a faire connaitre de vous son produit, et réussisse à vous faire visiter son site et sortir votre CB ? Ceux qui répondent "oui", ils sortent !

#Morale1: la pub ça sert à rien,
#Morale2: la pub ça fait chier,
#Morale3: il faut refuser la pub et tout faire pour l’erradiquer!,
#Morale4: virez moi ce bandeau de pub au dessus de mon blog, par pitié…

à Montpellier le 22/08/2004

• 1098 mots • #internet #web #publicité