Numéro 103 - Semaine du 21 au 27 mai 2012

dimanche 27 mai 2012

Plusieurs décrets du 25 mai 2012 attribuent les compétences ministérielles du nouveau gouvernement. Pour ce qui nous occupe ici, les décrets n°2012-773, n°2012-776, et n°2012-777 attribuent des compétences sur les affaires numériques aux ministres de la culture (Filippetti), du redressement productif (Montebourg), et de l’enseignement supérieur et de la recherche (Fioraso). Par ailleurs, près d’un million d’électeurs pourront tester le vote par Internet lors des élections législatives ; l’initiative est louable, même s’il semble que le logiciel utilisé par l’administration contient des failles de sécurité.

Plusieurs décrets du 25 mai 2012 attribuent les compétences ministérielles du nouveau gouvernement. Pour ce qui nous occupe ici, les décrets n°2012-773, n°2012-776, et n°2012-777 attribuent des compétences sur les affaires numériques aux ministres de la culture (Filippetti), du redressement productif (Montebourg), et de l’enseignement supérieur et de la recherche (Fioraso). Par ailleurs, près d’un million d’électeurs pourront tester le vote par Internet lors des élections législatives ; l’initiative est louable, même s’il semble que le logiciel utilisé par l’administration contient des failles de sécurité.

Google est une fois de plus au centre de l’actualité, cette semaine. C’est d’abord sont navigateur Chrome qui devient le plus utilisé au monde, mettant ainsi fin à plus d’une décennie de domination d’Internet Explorer. Rappelons que Chrome est une application propriétaire contenant un identifiant unique généré lors du téléchargement et transmettant des données aux serveurs de Google ; son respect de la vie privée des internaute est donc incertaine. En revanche, son alternative open source, Chromium, propose les mêmes fonctionnalités et son code source peut être contrôlé en intégralité. Une certaine défiance à l’égard de Google s’impose, sachant que ses services convergent tous vers le profilage des utilisateurs, et tant que la CNIL n’aura pas achevé son contrôle. L’on apprend aussi, cette semaine, avec une certaine stupeur, que Google supprimerait un lien de sa base de données de sites toutes les deux secondes, pour des motifs essentiellement liés au droit d’auteur. Le problème est que Google ne supprime pas de contenu illicite, mais des liens vers les contenus illicites. D’une part, les contenus illicites demeurent et, d’autre part, Google ne devrait pas engager sa responsabilité pour la simple fourniture de liens (tant qu’ils ne sont pas promus dans le cadre du système AdWords).