.Mac et les logiciels (quatrième partie)

mercredi 29 mars 2006

.Mac La quatrième et dernière partie de cet article sur le bouquet .Mac d'Apple traitera de l'interaction des services proposés avec certains logiciels tournant sous Mac OS X, le système d'exploitation des ordinateurs Apple. Comme il est impossible de traiter de manière exhaustive de tous les logiciels trouvant leur place auprès de .Mac, nous parlerons, dans une première partie, des logiciels Apple pour lesquels l'interaction avec .Mac est particulièrement forte, et dans une seconde partie de certains logiciels tiers bien connus du monde Macintosh, qui utilisent .Mac.

.Mac
La quatrième et dernière partie de cet article sur le bouquet .Mac d’Apple traitera de l’interaction des services proposés avec certains logiciels tournant sous Mac OS X, le système d’exploitation des ordinateurs Apple. Comme il est impossible de traiter de manière exhaustive de tous les logiciels trouvant leur place auprès de .Mac, nous parlerons, dans une première partie, des logiciels Apple pour lesquels l’interaction avec .Mac est particulièrement forte, et dans une seconde partie de certains logiciels tiers bien connus du monde Macintosh, qui utilisent .Mac.

Première partie: .Mac et la synchronisation
Deuxième partie: .Mac et la sauvegarde
Troisième partie: .Mac et les services en ligne
Quatrième partie: .Mac et les logiciels

Quatrième partie: .Mac et les logiciels

1. Des logiciels Apple

L’interaction de iWeb et d’Aperture avec .Mac est particulièrement forte. Le premier permet de créer un site web, un peu comme l’interface web, sur la base de modèles («templates»), alors que le second permet de publier ses albums photos en quelques clics.

iWeb
iWeb est le dernier né de la série des logiciels iLife (2006). Il permet de créer des sites web à partir de modèles: vous choisissez l’un des modèles prédéfinis, qui comprennent des dispositions, chartes de couleurs et autres images différentes, et vous créez la page que vous voulez parmi plusieurs types disponibles (CV, accueil, photos, blog, etc.). iWeb vous propose alors la page telle qu’elle apparaît dans le modèle, à votre charge de remplacer les images du modèle par les votres et les «lipsum» («lorem ipsum dolor sit amet…») par vos textes. Une fois fait, le logiciel met tout ça en ligne et votre site est accessible depuis n’importe quel navigateur. Vous pouvez par la suite ajouter des pages à votre guise, ou modifier ou supprimer des pages existantes.

iWeb '08

iWeb '08 (version 2, septembre 2007)

Ce logiciel est destiné à un public bien précis: ceux qui n’y connaissent rien et ne veulent absolument rien y connaître. Car non seulement le logiciel, à l’instar du service en ligne décrit dans la partie précédente de cet article, ne met en oeuvre aucune fonction avancée et ne permet pas de se détacher des modèles fournis par Apple, mais il est en plus impossible de modifier le code source généré. Pour modifier le code source, c’est un vrai parcours du combattant: il faut d’abord trouver le bon fichier dans l’arborescence de l’iDisk, puis comprendre comment iWeb l’a écrit (notamment les conteneurs et les styles CSS qui leur sont associés).

On en arrive rapidement à conclure que les logiciels concurrents, comme RapidWeaver (site officiel / site en français), sont supérieurs à iWeb. En tout état de cause, il vaut toujours mieux apprendre les rudiments du HTML et des CSS, ce n’est vraiment pas compliqué, pour réaliser un site qui sera vraiment unique et adapté aux goûts et aux besoins de son auteur.

Deux points supplémentaires doivent être abordés. Premièrement, iWeb permet d’exporter le site crée sur le disque dur, pour l’uploader ensuite manuellement vers un quelconque FTP. Il n’est donc pas nécessaire de posséder un abonnement .Mac pour l’utiliser. Deuxièmement, selon les premiers feedbacks sur ce logiciel, la taille des images générées par les templates est exagérée, et l’espace d’hébergement est rapidement rempli avec trois fois rien…

Aperture
Aperture permet de créer des pages basées sur des modèles à partir d’un album de photos. Les vignettes («thumbnails») sont automatiquement générées. Le logiciel permet également de choisir la qualité et le format des images. Très intéressant, il permet de définir les informations devant être insérées en légende de chaque photo. Bien sûr, si un des éléments présents en légende est modifié sur la photo (par exemple sa taille ou sa résolution), le changement est automatiquement répercuté dans la page web.

Pour publier le tout sur .Mac, il suffit de cliquer sur un bouton, d’attendre longtemps, de choisir le format et la résolution des images et des vignettes, de cliquer à nouveau sur un bouton, et d’attendre encore plus longtemps (mais très longtemps cette fois). Vous l’aurez compris, c’est facile mais long.

Si l’absence de toute possibilité de modifier soi-même les templates sans «bidouiller» est moins grave dans Aperture que dans iWeb, car après tout la création de pages web n’est pas son objet principal, il n’en demeure pas moins qu’Apple aurait pu faire un effort et proposer quelques thèmes de plus… 6 c’est un peu juste !

.Mac Fig4.2

A noter que iPhoto de la suite iLife propose à peu près les même fonctions.

Automator
Il n’y a pas d’action Automator spécialement dédiée à .Mac, mais l’iDisk étant un volume accessible en WebDav comme un autre, il est toujours possible de construire ses propres actions grâce à un logiciel tiers (Transmit, par exemple)

iChat
Il n’y a pas grand chose à dire tellement c’est simple: avec .Mac vous disposez d’un identifiant qui vous permet d’utiliser iChat avec les autres détendeurs d’un compte .Mac, et avec les utilisateurs d’AIM. C’est intéressant, c’est sympa… mais Adium est tellement mieux qu’iChat, surtout qu’en France MSN domine le marché des messageries instantanées et que le logiciel d’Apple n’est pas compatible avec MSN !

Mail
Le logiciel d’Apple fonctionne parfaitement avec le compte de courrier électronique de .Mac. Il suffit de paramétrer le compte .Mac dans les Préférences systèmes avant d’ouvrir Mail, pour que celui-ci détecte automatiquement le compte et le paramètre. Il se chargera également de rapatrier les différents réglages (notamment les Boîtes aux lettres -BAL-, les filtres, et les messages eux-mêmes) et de les synchroniser. Mail fonctionne avec .Mac en IMAP, ce qui est particulièrement pratique pour manipuler les messages directement sur le serveur sans avoir à les télécharger sur le disque dur (comme c’est le cas avec le protocole POP).

iMovie et Quicktime
Vous pouvez, grâce au couple iMovie/QT, exporter des séquences vers .Mac, ou vers internet plus généralement. Autant le dire tout de suite: la qualité n’est pas au rendez-vous. Mais cela se comprend, au vue des contraintes en espace d’hébergement et en bande passante qu’une qualité correcte impose.

2. Des logiciels tiers

Omniweb
Omniweb permet de synchroniser et de sauvegarder ses signets avec un serveur WebDav en général, et avec .Mac en particulier.

NetNewsWire
NetNewsWire permet la synchronisation .Mac. Vous pourrez ainsi garder plusieurs copies de ce logiciel d’agrégation des flux RSS synchronisés et aux subscriptions concordantes.

Podcast ?
Apple est à l’origine du «Podcast», pratique consistant en l’enregistrement d’une émission de type radio qui sera par la suite diffusée sur internet et intégrée à une liste de lecture spécifique de l’iPod après téléchargement (par iTunes, par RSS ou par lien direct). Mais, pas très honnête, elle s’est vite protégée des effets pervers du Podcasting. En effet, suite à l’explosion de ce phénomène courant 2005, Apple a décidé de limiter la bande passante, auparavant illimitée, allouée à chaque «espace perso» .Mac. Vous pouvez donc héberger un Podcast sur .Mac, de nombreux logiciels permettent de le faire, mais celui-ci devra se limiter à un public peu nombreux.

Fin.

Première partie: .Mac et la synchronisation
Deuxième partie: .Mac et la sauvegarde
Troisième partie: .Mac et les services en ligne
Quatrième partie: .Mac et les logiciels